Reconnu internationalement pour ses œuvres in situ pleines de poésie et de profondeur, l’artiste argentin invite le visiteur, cette fois encore, à porter un autre regard sur ce qui l’entoure, à changer son point de vue.
Copyright Gabriel de La Chapelle
Le titre de son installation ? « Sous le ciel ». Et l’envie nous prend de fredonner la jolie ritournelle chantée par Edith Piaf. Un refrain ancien qui revient dans la tête des Parisiens lorsqu’ils musardent le nez au vent, enivrés par l’atmosphère romantique de la ville. S’élever hors sol et pourquoi pas jusqu’au septième ciel, c’est ce que propose l’artiste argentin qui a vécu plusieurs années à Paris.Avec son étonnante installation réalisée spécialement pour Le Bon Marché Rive Gauche, il change la perception des espaces du plus mythique des grands magasins parisiens, dédiant ainsi, lui aussi, une ode au fameux ciel de l’île de France, à sa luminosité si particulière, à ses couleurs douces et changeantes au fil de la journée et des saisons. Une romance qu’il écrit à sa façon, en plusieurs chapitres. D’abord dans les vitrines du magasin où des formes légères et cotonneuses flottent en suspension, comme de vrais nuages. A l’intérieur du magasin la course des nimbus et des cumulus continue et se déroule au sommet de la verrière centrale.
Et, comme sorti d’un conte fantastique, le fameux escalator du Bon Marché Rive Gauche, soudain métamorphosé, conduit les clients qui l’empruntent vers cette zone où réalité et rêve se confondent et où la force de l’imagination transforme les apparences.
Exposition « Sous le ciel » Leandro Erlich au Bon Marché, jusqu’au 18 février 2018
Article précédent